lundi 19 mai 2008

Suite et fin !

Comme promis quelques images de notre virée dans le Nord-Ouest de l'île. Faute de vagues à Honolua Bay, on a poussé jusqu'à Honokohau où une jolie droite un peu clapoteuse nous a consolés.

Falaises de chaque côté de la baie, eau sombre, mise à l'eau dans les cailloux, le spot est un peu mythique en fait.



Yann "Nenuphar Man" se met à l'eau en premier, il lui faut moins de 10 mn pour se couper le pied sur un rocher. Session avortée...

Sur le parking un local nous aborde, et nous dit qu'ici c'est sa baie, qu'il nous a laissé surfer cette fois ci mais que la prochaine fois il faudrait lui apporter un cadeau (bières, steaks.. dit-il !) pour pouvoir rider SA vague. On comprend pourquoi il n'y avait personne à l'eau. Localisme extrème ! Sur le retour on s'arrête à Lipoa point, décor de rêve, une gauche tubulaire, une droite rapide, pas le choix il faut y aller !



Peu de monde à l'eau au vu de la qualité du spot.


C'est le moment de dégainer mon floater des grands jours.


A notre retour sur le North Shore, les conditions sont magnifiques, les vagues dépassent 3m dans les séries, notre dernière journée s'achève donc avec une session "crowded" à Ho'okipa. Il est temps de faire les boardbags, emballage, protection, pesée, ajustement, répartition, re-pesée, chargement du Chrysler, 5 boardbags, autant de sacs, le coffre ne ferme plus. Arrivée à l'aeroport, le type du check-in ne veut rien savoir, nous fait payer, cher, très cher même et ajoute que si on voulait faire des économies, on n'avait qu'à jouer golf ! Désolé de préférer l'eau à l'herbe rase...


Ainsi s'achève notre trip à Maui, merci de nous avoir supportés, commentés, encouragés... Aloha fidèles lecteurs !

samedi 17 mai 2008

Welcome to our barbecue

Encore un ! Mais le dernier malheureusement. La scène se passe chez Yann, Breton de son état, jardinier coupeur de nénuphars à ses heures perdues (en général le matin) avec qui nous projetons d'aller surfer Honolua le lendemain, une dernière houle de nord étant annoncée dans la nuit... Plus de détails très bientôt !


mardi 13 mai 2008

The last one...

Dernière session de windsurf à Sprecks avant que les alizés ne nous fassent faux bond pour le reste du séjour, dernières images d'une belle fin de journée...

vendredi 9 mai 2008

Hommage à Marion

Ma douce soeur ayant fait 15 000 km pour venir nous apporter trois livres (les membres de la 2r connection sont de grands dévoreurs), nous nous devions de lui rendre hommage. 
Voici donc un petit extrait de son voyage initiatique à Maui.

"Après avoir traversé l'Atlantique à bord d'une chaloupe, les Etats-Unis à dos de mule, puis une partie du Pacifique en deltaplane, Marion arrive toute fraîche au port baleinier de Lahaina.
Heureuse d'avoir voyagé sans encombres, elle décide de fêter ça au pub du port, où elle rencontre Harty, pêcheur sympa du coin.
Ils échangent quelques mots, et enchainent les chopes, Harty étant heureux de trouver enfin une camarade de boisson.
Totalement à l'aise, Marion commence à taquiner Harty, jusqu'à lui chatouiller les poils du nez..

Erreur, jeune étrangère, le chatouillage de poils de nez de marin est ici une insulte ultime et un geste passible de la peine la plus douloureuse: flagellation d'oursins jusqu'à ce que mort s'en suive.
Marion comprend rapidement l'énorme bourde qu'elle vient de commettre et tente de s'enfuir par tous les moyens...


Tout d'abord en volant du matériel de windsurf , mais les chopines n'aidant pas, Marion ne peux pas aller bien loin. 
Elle laisse tomber la planche pour grimper sur un énorme rock. Harty l'attendant en bas, elle décide de lui faire le coup du saut du crapaud pour l'effrayer. 


En vain, il en a vu d'autres le vieux loup de mer !
Elle décide alors de se hisser à la force de ses bras au sommet d'un endroit impossible à atteindre pour un marin imbibé et boiteux...

Le sommet de l'Haleakala ! 

Harty semé, Marion sauvée ! "

The end.

lundi 5 mai 2008

Ho'okipla

Hier Ho'okipa ressemblait plus à un une piste bleue qu'à un champ de bosses. Mais que faire pour pallier à ce manque cruel de houle ? La 2r connection, jamais en manque d'idées, a plus d'un aileron dans son quiver...

Mais ou est passé le spot mythique ?

Faute de vagues à se mettre sous l'aileron donc, nous avons décidé de faire un downwind jusqu'à Sprecks, Carole s'occupant de la logistique et de la sécurité en voiture. Rien de bien terrible quand même, la distance à parcourir n'excédant pas 10 bornes. Ben oui, on n'est pas inconscients non plus.

Admirez comme j'enfile aisément mon mât dans le fourreau.

Petite pause à Tavares bay, pour constater que la houle n'est pas de la partie ici non plus...

Puis arrivée sans encombres à Sprecks où la foule du dimanche s'est rassemblée pour profiter de l'alizé dominical. Carole grée sa 4.2 (alors que je suis en 4.0 mais la bûcheronne n'a peur de rien) et on finit avec une petite session de freestyle  avant de rentrer par les champs d'ananas...

... sous les averses.

The colors of the rainbow, so pretty in the sky
Are also on the faces of people from hawaii
And I think to myself...
(C) LPM

vendredi 2 mai 2008

What a wonderful world ...

... and beautiful landscape, isn't it ?

A cause des divers traumatismes de notre fine équipe, JM et son pied multi-sacagé, Carole et son otite, émilion et son doigt tordu, il y a des jours où il faut savoir lever le pied (prenez exemple sur Carole...) et où une petite aventure dans le Maui sauvage vaut mieux qu'une grosse session de boîtage.

Maui et ses plantations d'ananas à perte de vue.

L'archipel hawaiien est le royaume de l'ananas qui y fut introduit en 1813. Sa cultlure prit son essor sous l'impulsion de James Dole (sisi vous avez déja vu son nom sur les cagettes de fruit des grandes surfaces) et est devenu depuis 1899 le premier importateur mondial de nananas. (C'était le petit aparté culturel, j'espère que cela ne vous a pas trop ennuyé)

D'ailleurs pour ceux que ça intéresserait, un ananas en train de murir au soleil ça se présente comme ça. Je préfère le signaler car nous même l'avons appris il y a peu ...

Les daltons descendent vers la mer, toujours inexorablement attirés par cette masse liquide. Mais où est encore passé Averel ?

Recherche désepérément jardinier compétent pour mettre de l'ordre dans ce fourbi.

Petite pose entre quatre cailloux ...

... pour avoir le temps (c'est pas comme si on était en vacances) d'apprécier la beauté des éléments ...

... pose qui n'aurait pas tourné au drame si Carole n'avait pas voulu garder tout le bon miam-miam pour elle toute seule. Marion et JM sont sur le point de corriger la pauvrette...

Allez un petit effort d'imagination et vous avez le droit en prime à un trip dans les terres arides africaines.

Enfin, le premier qui sera en mesure de parfaire notre instruction en nous dévoilant le nom de cet arbre au fruit étrange, recevra ...

... les applaudissements délibérés de Carole et le fameux sprint dans les rochers de l'émilion.

Je tiens à préciser que si vous voyez sur ces images le côté idyllique de Maui, la réalité diffère légèrement. Le Maui non-touristique est bien peu sécurisé et recommandable. Le recyclage des déchets (notamment des voitures et des appareils éléctroménagers) ne doit pas être totalement gratuit sur l'île, alors les gens préfèrent s'en débarraser dans la nature. Bien que les endroits fréquentés, zones urbaines, bords de route, beach-parks, etc... soient d'une propreté irréprochable, dès que l'on s'aventure un peu à l'écart des sentiers balisés, à travers les champs d'ananas, les plages sauvages, il n'est pas rare (et même très courant) de voire des gazinières et appareils en tous genres qui finissent leurs jours balancés dans la mer depuis le haut de la falaise, des carcasses de voitures retournées, saccagées, démantelées, criblées d'impacts de balles, ainsi que des campements improvisés où rôdent des gens à l'air bien peu commode, où se déroulent des combats de coqs clandestins, et il est bien imprudent de laisser sa voiture seule, à l'écart des zones fréquentées, et fréquentables... et oui Maui possède aussi son côté sombre. Ouf, on est encore vivants.

jeudi 1 mai 2008

Some-flowers, deuxième...

Je voudrais juste rétablir la vérité à propos de notre chat, some-flowers, suite à la photo publiée par Jean-Mat. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, c'est un animal plein de bravesse, de tendrité et de gentilure, qui n'a d'étrange que son nom. Quand la voisine apprend qu'elle doit garder quelques fleurs pour le weekend, elle est à chaque fois déçue du bouquet...

Le chawaiien dans son activité favorite, ne rien faire.

En plus de ça, nos deux zanimaux se surveillent mutuellement à chaque barbecue pour une équitable répartition des restes de poulet au paprica-gingembre préparé par chef JM.

Notre troisième et nouveau compagnon de jeux, à mi chemin entre le loup, le porcinet et le chien. Pour qu'il se fende la gueule à ce point, la blague que lui raconte Carole doit vraiment être drôle...

mercredi 30 avril 2008

Trouvé dans le Maui News...

Comme quoi les Américains ont de l'autodérision.

samedi 26 avril 2008

Comme des poissons dans l'eau.

Ces derniers jours ont été riches en baignades. Entre sessions de surf et jeux dans les cascades, nous commençons à avoir des nageoires qui poussent.
Avant-hier, les frangins 2r ont animé gratuitement les Twin-falls : un spectacle épatant digne du cirque Pinder suscitant les "Ohh", "Wahaa" "Oh my god, look at them !" du public en délire...


Un numéro également risqué avec des sauts de plus de 4 m dans de l'eau pleine de germes (risques d'attraper la lepterosis)...


Hier, les frèros sont allés repousser leurs limites et se prendre des montées d'adrénaline à Hookipa (des vagues hautes comme les rochers de la veille), et nous, les frangines, sommes allées brouter du bambou.



Mais pas seulement ! Nous avons cherché les 4 falls de Na'ili-haele. Après avoir bravé la bamboo forest, les "chemins qui ne mènent à rien", le mur de pierre à escalader avec la seule force de nos bras (moyennement musclés...), les champs de gingembre sauvage et la traversée périlleuse de la longue mare ...

nous avons enfin atteint la 4ème chute, qui était forcément la plus grande et la plus belle.

Nous avons laissé quelques traces de notre passage et sommes retournées à la civilisation.
Comme quoi, même sans surfer du GrHookipa, on peut avoir des sensations...

jeudi 24 avril 2008


Surf aujourd'hui avec de belles conditions à Ho'okipa et plus d'une cinquantaine de gonzes à l'eau, incroyable. Heureusement, il y a trois pics.


A Tavares bay on échappe à la foule mais les vagues sont deux fois plus petites et les rochers sanctionnent les "tout-droit".



La réponse à la question d'hier est sur cette photo, quoiqu'on ne sait toujours pas à qui appartient la culotte.

Edition : C'est celle de Carole, bien sur !

C'est qui qu'a le plus gros ?