L'Emile morceaux...

Ou : les milles morceaux de l'Emile (merci Serge pour le jeu de mots!)

Les dernières sessions d'entraînement intensif aux diverses rotations que le windsurf à pu inventer, et leurs violentes conséquences sur ma personne m'ont poussé à prendre une grande résolution.

Après divers traumatismes musculaires, articulaires, vertébraux et tout ce que vous pourrez imaginer et après rappel à l'ordre de Sergio, l'Italien chez qui nous logeons (avec l'accent railleur et la mimique italienne, la prise de conscience s'opère plus vite !) qui était un jeune planchiste fougueux et qui est devenu avec l'âge un mécanicien en ceinture Gibaud, j'ai (enfin !) pris la bonne résolution de faire des échauffements avant de partir à l'eau et de m'étirer en revenant...

Et oui, il aura fallu attendre 19 ans et 14 000 km plus loin pour entendre cela...

Décision lourde de conséquences puisque qu'à raison de 10 min d'échauffement et de 20 min d'étirements par session, si l'on considère une moyenne de 30 sessions par mois (bah oui ici c'est tous les jours...) on arrive à une quinzaine d'heures par mois...

Quand même 15 heures...

Ouhhhhhhlà, rien que d'y penser je regrette déjà...

Bon, pour les bonnes résolutions on verra au 1er janvier prochain...

En attendant on continue d'envoyer du lourd !

Après la pêche aux crabes, la pêche à la tortue avec attaque en piqué. Rassurez-vous, même si l'on pourrait avoir du mal à l'imaginer, la réception se fera tout en douceur, avec à peine un petit tassage vertébral à la clé.

What a beautiful picture ... with the West Maui Mountains in the background. Inspirez longuement, fermez les yeux, expirez et laissez vous transporter... Ce ne sont pas vos chevilles qui encaisseront le coup !

En réponse aux interrogations massives sur ma progression en backloops : je m'entraîne, je m'entraîne... Après les tentatives bien malgré moi de double-backloop malheureusement non immortalisées, voici une variante en backloop one foot.

L'amerissage n'en sera que plus douloureux...

Gros-biscotos-l'air-niais-les-bras-balants tout sourire de se prendre boîte sur boîte.

Pour finir et pour en rassurer certains, à Maui on n'est pas obligé de naviguer tout le temps en l'air. Ni de se faire mal. A plat sur l'eau ça marche tout aussi bien.

Pour preuve, ci dessus Carole enclenche le turbo de sa 3.3 et déboulonne le spot de Sprecks.

Merci quand même à Sergio, notre Italien de propriétaire, de nous rappeler que boire des bières à la fin de chaque nav' ne remplacera jamais une bonne séance de stretching pour vivre vieux...